RENNES-LE-CHÂTEAU, L’ABBÉ SAUNIERE…
MYSTERE! ET ALORS?
Le dit «mystère» de Rennes-le-Château, qui eut son heure de gloire dès 1958 [1], offre une base magnifique pour regarder ce phénomène social que j’ai déjà étudié ailleurs (Guetteurs de l’Aube, 9/2008), à savoir l’engouement pour le secret, le caché, l’inconnu, l’énigme, l’extra-ordinaire, le paranormal, l’irrationnel, l’inhabituel; voir les conspirations, complots, l’omerta, tellement « à lamode » dans les années 60[2].
Des mystères, en veux-tu en voilà!
Vu d’un peu plus haut, cet état de fait attire une conclusion inévitable: pour l‘être humain, tout est ultimement un «mystère»; et sa recherche systématique de solutions, d’éclaircies est son attitude non seulement logique mais méthode pour une jouissance permanente!
Ce depuis la quête de celui qui s’ennuie dans sa campagne et épie, analyse, derrière ses volets, le comportement, les vas et viens de ses congénères ou de celui qui cherche la solution de mots croisés, de simples devinettes, lit un roman…jusqu’aux «chercheurs» officiels, aux «érudits»…
Entre les deux, les «fouille-m…» (puisqu’ainsi ils furent nommés depuis les années 1990) d’institutions, clans, médias qui veulent percer le mystère des «autres» pour débusquer, coûte que coûte, vus les bénéfices pour eux-mêmes, leur idéologie ou leur porte monnaie, ce qui se cache derrière les apparences, les annonces officielles, les on-dit… Quitte à inventer de nouvelles histoires obscures, des complots, de «hoaxs», des rumeurs…
Observons ceux-ci: en plongeant dans les ténèbres de leurs «profondeurs», de leur imagination fantasmatique, en ce fonds mystérieux où se sont putréfiés leurs désirs refoulés, quelle volupté de faire sortir «autre chose» que la vision des normalités conventionnelles, de projeter leurs obsessions sur autrui, de croire faire des découvertes, d’éclairer! Bien de soi-disant méditations ou (auto-)analyses ne font souvent rien d’autre; et ladite «inspiration» de «créateurs» n’échappe pas toujours à cette technique.
Elle est liée, si l’on veut bien observer, à celle qui consiste à soi-même s’envelopper ou s’entourer de mystère! Car, tour de force du mental, ce sera faire sortir sa propre vérité hors de soi même que de faire des mystères sur soi, des «cachotteries», des mensonges, de se draper dans le mystère… N’est-ce pas exposer ainsi une autre facette de soi-même, soit refoulée, soit inconvenante, ne serait-ce que son désir de «paraître»? Explorer inconsciemment et découvrir (qui sait ?) quelques parcelles de son propre mystère!
Jouissance assurée!
Ces différentes attitudes sont toujours issues depuis cette identique jouissance naturelle des humains d’approfondissement des apparences; pour «faire sortir» la vérité! Débusquer une réponse à sa recherche bien terre-à-terre, ou pour son mieux-être physique, son réconfort émotionnel ou mental… Trucs, médicaments, techniques, révélations… Technique plus ou moins inconsciente, chaque fois, pour résoudre une unique énigme, celle de son incompréhension («inconnaissance» titre un anonyme du XIVe siècle) de quelque chose!
Quelle joie quotidienne de percer un mystère, d’ouvrir ce qui est «fermé» (l’étymologie du mot) et caché ainsi!
Des mystères pour tous les goûts à chaque instant! Quels jeux permanent, alors, nommés… existence!…
Ah! Une nouvelle rencontre qui va permettre de pénétrer le «mystère» de la personne! Ah! Un roman, sentimental ou policier, qui, on le sait, nous révélera, à la fin, ce que toute cette histoire, ces protagonistes, ces événements dissimulaient!
Révélation également, lors d’une conférence, d’un article de presse, etc.
Le mystère s’éclaircit: sens de telle maladie, manipulation des informations, explication de tel événement paroxysmique, soucoupes volantes, crop circles, big bang, fabrication des pyramides, expérience de Mort imminente… ou «simplement» réchauffement planétaire, pullulation des criquets aux USA, effet des éruptions solaires ou des rayons du soleil sur les comportements sociaux…
Quel réconfort de savoir… Quelle jubilation alors, en amont, de chercher l’éclairciement de tous ces mystérieux facteurs qui nous empêchaient de tout savoir directement et sans effort! Mystère de la création artistique, de l’inspiration… de la Trinité, de l’Assomption… de la mémoire de l’Eau, de l’homéopathie…
Quel plaisir de se confronter aux obstacles qui interfèrent avec toute connaissance: «On nous cache tout, on nous dit rien!» «Il y a un mystère là dessous!»; lutter, fouiner, penser, cogiter, gagner! Ah! Tenter de déjouer les pièges, les mensonges des gardiens du vrai Savoir! Ah! Une occupation, une distraction permanente! Découvrir, sous les voiles de notre inconscience, de nos obsessions, de nos peurs, l’explication de tout ce que nous ne savions pas! Lumière dans nos ténèbres! Fin d’un mystère! Au suivant!...
Oui! Au suivant, car que faire lorsque tout est su, connu ou que nulle recherche ne titille plus le mental, las des révélations débouchant toujours sur de nouvelles questions et quêtes?
«Rien ici-bas ne nous confère () d’avantages que partiels»… conclut justement Abélard, nous propulsant alors sur un autre plan, vers une autre énigme, ultime celle-ci, le Mystère par excellence, méta-physique: celui de toute existence!
Car, si cessant le mécanisme robotique de «l’enthousiasme juvénile» (Yi King dixit!), nous nous interrogions véritablement sur l’intérêt à remplir une grille de Sudoku, à découvrir l’auteur d’un crime que l’on sait être une invention d’un écrivain, à savoir ce qui se trouve sur la Lune, qui a influencé tel penseur, a permis le dopage de tel sportif, etc.? So what? Et alors?
Cela va-t-il nous rendre plus heureux? Véritablement? Durablement? Alors, pourquoi cet attrait universel (?) pour les Mystères?
Mystérieux attrait du mystère:
Voici ce qui va nous aider: cet exemple, magnifiquement orchestré depuis des années, du Mystère de Rennes-le-Château! N’avait-il pas suffi d’apprendre qu’une foule de chercheurs s’attroupaient, carnet et cartes d’état major, voire pelles et pioches, à la main; et que des révélations paraissaient en rumeurs et en livres, pour que ce sujet servit de tremplin à la fébrilité, à l’excitation, à la jouissance de maints chercheurs, voyeurs, profiteurs… Ajoutons les conflits multiples, sur le terrain, avec les habitants ou autres prospecteurs, qui faisaient vibrer la curiosité du public! Jacques Bourlanges nous parla, «à l‘époque», des conséquences de son enthousiasme dans la découverte des lignes de force du lieu, en parallèle avec les constellations; il fut obligé de cesser d’en parler et d’en éditer extrêmement vite un condensé, face aux plagiats en route! Ainsi: «Le Ciel est sur la Terre»: première version courte, 1973, 25 pages, celle de 1977: 100 pages!
Des manuscrits transcrits et disparus… Des témoignages réfutés… Une tour, un cimetière… Des gravures sur des pierres… Des images inversées… Le tout couronné par la figure du Diable et la richesse inconcevable, du jour au lendemain, de ce curé si pauvre… Et la relation étrange de ce prêtre Béranger Saunière avec sa servante Marie Denarnaud…
Tous les ingrédients du roman «gothique» anglais… et du futur Da Vinci Code!
Mais comme nous ne saurions en rester à ce niveau sentimental et «phobique» (?) des engouements humains, nous voici conduit à diviser en trois branches plus «raisonnables» cet attrait pour les Mystères.
Oui! Cette attitude est naturelle, logique et fort utile!
+ Utile de façon pragmatique pour l’obtention de plaisirs; avec des solutions de mieux-être, «stimulation du cerveau» ou repos d’une autre partie du cerveau. Permettant des rencontres, des discussions; oui! Grillot de Givry: «La foule éprise du mystère émet un courant de perfection qui, s'emparant de chacun de ses membres, les unit en un même espoir et une même croyance: alors ainsi transformée, elle offre le spectacle d'un ordre et d'une harmonie parfaite.»
Certes, aboutissant à des résultats divers, ces rassemblements, mais ainsi à des constats très réalistes pour l’édification de chacun: écoutez les témoignages des anciens comme des nouveaux acteurs sur cette scène de Rennes–le Château!
+ Utile également pour le repos dans les rêveries… Évasion par l’imagination… et donc utile pour la progression vers des révélations sur soi-même, sur le sens de l’imagination créatrice, de l’imaginatio vera ou fantastica de la Scolastique; sur l’existence, voire sur la mécanique du cerveau, les champs morphogéniques expliquant les liens entre toutes choses; voire pour la découverte ultime conjointe du «vrai bonheur» (au sens de «Béatitude» (Abélard, Dante, Ramana Maharshi, etc. … ananda hindouiste).
On le comprend: les Mystères sont partout… et toujours utiles!
Face à ce Mystère de Rennes-le-Château, chacun trouvera ce qui lui convient: l’Enthousiaste, le Mercurien s’impliqueront dans une recherche livresque, intellectuelle, accompagnés par les découvertes des «spécialistes»… La Masochiste, le Rêveur lunaire se réjouiront de voir que des mystères existent, non élucidés, non élucidables; ils se sentiront moins seul dans leur incompréhension de «tout»… Le Sadique, le Saturnien schizoïde, le «Sage», vibreront à peu près de même, ravis de ne pas vouloir s’occuper de «ces choses-là»… D’autres ricaneront «symptomatiquement» (diraient les psychanalystes)… D’autres iront voir «en amont», sur le fameux «plan causal», les éléments de cette aventure du prêtre, délaissant les apparences pour leur Source, le Multiple pour son origine, observant le Deus ex machina…
Allons regarder ensemble, par exemple, le personnage-clef de ce fameux Mystère qui n’en est un que parce que l’on n’a guère l’habitude, pourtant basique et utile, d’observer simplement, au-delà de l’Astrologie, tout de même fort complexe, ce que j’ai nommé les «Cycles dodécalogiques d’Activités». Cela nous sera «bénéfique» non point pour avoir seulement une possible «réponse» à cet événement «mystérieux» de son existence, mais pour nous-mêmes l’utiliser comme énième exemple du bien-fondé de cette méthode et réaliser, peut-être, in fine, le sens des apparitions, l’origine des événements, l’application sur terrain de tout ce qu’expose la mécanique quantique, le Colophon de la Doctrine des Rêves des tibétains, le Bardo Thodol, que font entrevoir les expériences de mort imminente, etc.
+ La plus grande utilité des Mystères n’est-elle pas de pousser, échelon après échelon, vers l’ultime Mystère qu’est l’existence de soi-même et celle du fameux «libre arbitre»; et sa résolution? De voir l’être humain «au pouvoir de la Fortune» (Spinoza), Marionnette qui se croit «libre»! Et ce constat possible sans avoir besoin d’attendre la mort (où, comme le déclare le Serpent du Petit Prince, toutes les énigmes sont résolues); en atteignant consciemment l’état que tant de traditions nomment «mourir avant de mourir» pour le retour à sa propre Source… De là, «dans le Soi, le travail se fera automatiquement» (R. Maharshi), comme pour tous les êtres qui, «laissant faire» la volonté de leur «Seigneur» (Bible), se voient «embarqués malgré eux» dans un dharma édifiant, un rôle «civilisateur» aux stations, étapes… et épreuves bien codifiables! «Prévenant, cette Grâce (divine) nous fait vouloir; subséquente, elle nous fait pouvoir; conservant, elle nous fait persévérer.»(Abélard). Contrairement à «celui qui voit les objets diversifiés et se perd en courant après eux» (Katha Upanishad), le célèbre habitant de Rennes-le-Château n’a-t-il pas «subi» ses propres Lignes de force ontologiques, en s’abandonnant à leur force, «je veux et je ne veux pas n’habitant plus dans (sa) demeure» (Ignace de Loyola)?! «Agir consiste aussi à ne pas agir.» (Lao Tseu); «Non attaché à…» (Karuna Platon); «Let It be…» (Beatles)!
Béranger Saunière…
Ce Bélier astrologique semble, comme beaucoup de «célébrités» les avoir tout simplement laissé opérer en sa manifestation; comme une Marionnette du «Seigneur» (l’imagent les «Que Ta volonté soit faite!» et «Inch ‘Allah»), il se replie au Séminaire en débutant son cycle mercurien de Gémeaux, avant de se blottir dans l’église en Cancer (chacun connaît suffisamment les grandes caractéristiques des signes astrologiques sans que nous ayons besoin d’insister!)… et juste à 33 ans (et l’on sait, via l’imagerie christique, l’importance de cette date plaque-tournante!): le début de l’aventure de Rennes-le-Château en recevant l’influence du Lion! Les richesses, la célébrité, la voie «royale» de l’ancien «pauvre»! Il aura jusqu’à 1893, et son «entrée» en Vierge, pour vivre cette abondance, alors brusquement arrêtée («il change de vie», «se cache» disent les biographes!); très «classe», tranquillement, il s’occupera de son «jardin», en y bâtissant tours et villa… Date-clef suivante: la Balance vénusienne lui fait rendre visible, sinon «officielle», sa relation amoureuse avec sa servante Marie; «Vie mondaine» lit-on! Mais voici le Scorpion qui le «manipule»: démission, procès pour trafic de messes, interdit de les célébrer, et tant de conflits «normaux» en ce cas, jusqu’au dernier: le coma et la mort…
Regardez combien de célébrités ont vu, comme l’Abbé Saunière, après une existence idyllique en Lion (Nerval célèbre pour sa traduction de Goethe, Baudelaire et ses Fleurs du Mal, Hallyday, golfe Drouot, Nashville, Van Gogh et le déploiement parisien), leur Cycle d’activité les entraîner ensuite, en Scorpion, dans agressions, procès, divorce (Gauguin, Hergé, Richard Bach, DSK), exil, conflits (G.Sand, Baudelaire en Belgique, Saint-Exupéry à New York, Rimbaud en fugues), mort (Nerval), Hallyday « période difficile », condamnation (sans doute Abélard)…
Voyez, pour demeurez dans l’imagerie de ce personnage, l’impact identique de la Balance sur Hergé, Gauguin (mariages), rencontre d’Héloïse et Abélard (?) ou Hallyday (déploiement social de la période variétés), G. Sand, période de sa «vie agitée»… Par la Vierge, tant sont forcés au «repli»: d’après nous, Abélard s’installant sur la Montagne Sainte-Geneviève; surtout: la communauté de la Bohème galante pour Nerval, Van Gogh congédié, la caserne pour Hergé et Saint-Exupéry… la mort pour Baudelaire!
Bon! Et alors?
Tout simplement: «Les hommes croient être libres (…) et ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, puisqu’ils les ignorent.» (Ethique de Saint Augustin… «celui qui a le mieux entendu que le libre arbitre est mû de Dieu» dit Bossuet)! Dieu, l’intelligence pure, intellelleto d’amore qui tue et chasse les «esprits apeurés» (Dante).Allons plus loin encore:
Quel «flux» s’empara de la France…
… en 1958, via R. Charroux, pour «lancer» cette aventure? Une conscience-groupe très animalesque qui sert à comprendre les révolutions, les modifications d’ «états», les phénomènes de mode d’un peuple, leurs soudaines obsessions imprévisibles… Elle remet «dans l’air» aujourd’hui, Da Vinci Code et pastiches y collaborant, cette ancienne histoire de Rennes-le-Château. Elle me prend moi-même, moi qui n’en avait plus parlé depuis les débuts, et qui accepte d’écrire cet article à la demande du magazine! Serait-ce un cycle actuel «Capricorne» de la France, inspirant-engendrant les vêtements noirs, le repli, les «affaires», la moralisation-inquisition; voire le moindre ensoleillement?
Et vous, si intéressé (et uniquement dans ce cas!): regardez, de plus, vos Cycles d’activités dodécalogiques ontologiques, de la «première âme», dirait Maître Eckart, «esprit animal» (Dante), «Grâce» (Abélard)! En rapport avec celui de corrélations intellectuelles (mercurienne)? Ou onirique? Ou de renouveaux (Poisson, Scorpion, Cancer)? Ou, à partir de votre «deuxième âme», «naturelle», astrologique, personnelle («pouvoir de la nature» d’Abélard) ré-agissant pour «la voie longue» (Alchimie)?
Et alors?
Quelle conclusion tirer de ces coïncidences (étymologiquement!)?
Le mental trouve facilement des correspondances entre deux éléments! Voyez les indices de Rennes-le-Château comme ceux du Da Vinci Code qui les côtoient, comme les parallèles avec certains ouvrages de Jules Verne… et même cet époustouflant ouvrage de l’ami de Saunière, l’Abbé H. Boudet, sur l’origine de la langue celtique!... Synchronicité dans l’existence, dit-on aujourd’hui… Symbolisme, analogie, coïncidences («exagérées» lançait Planète vers 1970, photos à l’appui) dans d’autres domaines… Max Hendel, avec son image de l’être humain projecteur de cinéma, certains expérimentateurs de LSD, le concept hologrammique et, de nouveau, adjacente, la mécanique quantique mentionnant l’impact de l’observateur sur la chose perçue: toutes ces explications proposées donnent une identique «réponse»: «Tout est dans tout» (l’expose le Serpent ouroboros de l’Alchimie!) Ce que j’ai écrit sous une autre forme dans le Bréviaire du Chevalier: «Toujours tu trouves le cadre adéquat à tes plus intimes pensées»…
Ainsi, non! La curiosité n’est pas «un vilain défaut», qu’elle soit saine ou dite «malsaine», comme veut le faire accroire le proverbe! «Que celui qui cherche ne cesse de chercher» conseille l’Evangile de Thomas… Car, grâce à toutes ces élucidations de «mystères» à opérer dans l’existence, que de passivité, d’ennui, de possibles schizophrénies évités! Que de bien-être pour qui se déploie ainsi, physiquement, mentalement, dans ses relations comme dans ses oeuvres sur terre, de connaissances en connaissances nouvelles acquises… Et ce, que le mystère s’éclaircisse ou s’épaississe!
Fournir la clef du mystère enfin trouvée ou montrer des techniques de décryptage, de recherche systématique, d’interprétation, du «feu sacré» qui habite le chercheur: quel modèle alors pour son entourage, dans sa société, pour son propre bonheur de déploiement, de dynamisme, de compréhension, de logique, d’intelligence… De saines «distractions», pourrait-on dire, cette tentative d’élucidation d’un Mystère, quel qu’il soit et en prenant même et surtout le terme dans son étymologie originelle ou le décryptant par la Langue des Oiseaux!
On est loin de ces opposés qui font concevoir ordinairement cela comme distraction d’oisifs, d’illuminés, discréditant une passion pour des (somme toute) futilités, rejetant des «mystères» qui, résolus, n’apportent pas le bonheur, mais une simple satisfaction momentanée de la «tête chercheuse»… A ce niveau de compréhension du phénomène, à cette étape, ces opposés se réconcilient: ils exposent la Relativité, certes, de toute chose, mais la relativité qu’il y aurait à refuser la Relativité au nom d’une idéologie de l’Unité fort mal comprise!
Se perçoit ce «lien qui unit les choses», toutes les «choses», soi-même y compris… A contrario du refus de «ce monde», de l’ascétisme, du rejet de la Maya ou des dits «vices»…Mais à quoi bon insister, alors que des Marguerite Porete, Maître Eckhart, Abélard, Lao Tseu, Kabîr, Sheldrake, … l’on déjà assez exposé magistralement … pour ceux que cela intéresse?
Emmanuel-Yves Monin
[1] Voir la bibliographie exhaustive sur: http://www.rennes-le-chateau.net
[2] Notre article sur les Mystères (Guetteurs de l’Aube, op.cit.) où j’évoquais, plus loin, Rennes-le-Château! «Il me semble (…) que le Déclencheur fut «le Matin des Magiciens» de Pauwels et Bergier avec, ensuite, ses nombreux enfants: les Planète (la revue de 1961 à 1971). (…)
Et les Soucoupes volantes arrivèrent... avec quelques petits hommes verts de-ci de-là… et le Triangle des Bermudes fit des siennes... et les Pyramides commencèrent à faire croire qu’elles abritaient des secrets et à ouvrir à maints questionnements... (…) Regardez les titres des ouvrages célèbres d'alors: toute la série des Enigmes de l'Univers de Laffont (1967), la revue Lumières dans la Nuit, (j’ajoute, aujourd’hui, le Monde inconnu, 1974) la redécouverte des ouvrages de Georges Barbarin, de Lobsang Rampa et de la collection J'ai lu (l’Aventure mystérieuse, 1956, 62)) qui le publiait. Surgirent, croisèrent et se multiplièrent tant de questionnements sur les Voyages astraux, les Expériences de mort imminente, les contacts avec les défunts…
On allait vous dévoiler les «Phénomènes inexpliqués», vous faire connaître des réalités «dans des domaines de la connaissance à peine explorés» (Pauwels)... L’invisible rendu visible…»
Article d'Emmanuel-Yves Monin
paru dans "Planète Gaïa" N°14, juin 2013.
À voir aussi :
Article
Le mystère des mystères...
Article d'Emmanuel-Yves Monin,
paru dans: "Guetteur de l'aube", sept-oct 2008
Livre
Livre
Le Traité de Réintégration
des Structures de l'Existence
Commentaire de hiéroglyphie,
de langue des oiseaux
et de grammaire.
Vidéo
Par Emmanuel-Yves Monin
envoyée par Trancendantesimages
Publiée le 18/06/2015
Version Audio
Livre
L'Univers en Code-Barres
Dodécalogie et transdisciplinarité. La Grande Architecture de Tout.
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Chez les bâtisseurs d'Utopies
Phalanstères, communautés, ashrams, cénacles, éco-villages...
Que de points communs entre toutes ces expériences à travers les siècles et les pays !